- sous-aide
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⇒SOUS-AIDE, subst.A. — Personne qui aide en second. Le sous-aide de cuisine lui avait confié (...) que le frère du mort avec deux cousins était venu au Palais (GOBINEAU, Nouv. asiat., 1876, p. 162). L'un d'eux [des vieux bardes] désira me voir; il était sous-aide balayeur (RENAN, Souv. enf., 1883, pp. 119-120). V. porte-foin s.v. porte- A 1 a
ex. de Sand.
B. — ADMIN. MILIT. [Jusqu'au mil. du XIXe s.] Médecin (chirurgien) militaire auxiliaire, dont le grade correspondait à celui d'adjudant-chef. Oui, répondait l'officier de santé, nous allons à Brest (...). J'y suis passé étant sous-aide dans la 16e demi-brigade (VIDOCQ, Mém., t. 1, 1828-29, p. 230). V. major2 A 4 ex. de Zola.Prononc. et Orth.:[], [
] ou [
.] ds PASSY 1914, BARBEAU-RODHE 1930, MARTINET-WALTER 1973. Att. ds Ac. 1798-1878, s.v. sous. Étymol. et Hist. 1. 1409 soubzaides « aides dues par les arrières-vassaux » (Denombr. du baill. de Constentin, Arch. P 304, f ° 105 r °); 1732 sing. sous-aide (Trév.); 2. 1596 « celui qui a une fonction dans le degré hiérarchique directement inférieur à celui de l'aide » (LECARON, Pandectes ou digestes du droict françois, Lyon, p. 368); 1769 sous-aide-major « celui qui a le grade directement inférieur à celui de l'aide-major » (LE BÈGUE DE PRESLE, Disc. prél. in Médecine d'armée ou Traité des maladies les plus communes parmi les troupes, t. 1, p. CCXI); cf. aussi 1766 sous-aide-majorité (J. DEROUSSEL, Table hist. de l'État militaire de France, p. 35 ds QUEM. DDL t. 31). Dér. de aide1 pour le sens 1 et de aide2 pour le sens 2. Pour le sens 2, cf. aussi le lat. médiév. subadjuva « sous-aide d'un magistrat » (DU CANGE); préf. sous-.
sous-aide [suzɛd] n.ÉTYM. 1586; de sous-, et 2. aide.❖♦ Rare.1 Personne qui est aide en second.2 Anciennt. Chirurgien militaire du grade le plus bas.
Encyclopédie Universelle. 2012.